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Les mots de Doki

Les mots de Doki
  • Après avoir longtemps sévi sur Skyblog, qui l'a fortement déçu, Doki décide de se créer un blog réservé à ses textes. Des fictions qui seront en général toute slash : homophobe s'abstenir. Retrouvez moi également sur Fanfiction.net. Câlintouffement D
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13 août 2013

Tel un chien ___ prologue

Ces personnes ne m'appartiennent pas et je ne prétend pas connaitre leur vie . cette histoire est une fiction. je ne retire aucune rénumération financière suite à mes écrits.



Tel un chien.  ARMY NC 17
Prologue



-Mon ange ça va ?

Cette question qui venait d'être posée était adressée à Jérémy Ferrari. Un jeune humoriste qui avait cru que sa vie avait changé. Que le bonheur lui était enfin quelque chose d'acquis. Cela n'avait malheureusement duré qu'un temps, son bonheur et toute sa vie avait été brisé. Mais à présent, il osait repenser que la vie pouvais lui sourire à nouveau. Mais ce qui était sur c'est que le partage n'avais pas été équitable en ce qui concerne le malheur et les emmerdes. Il avait du écoper des misères d'au moins une demie douzaine de personnes.

L'homme qui s'était inquiété pour lui, remplit un verre d'eau et alla le rejoindre dans la salle de bain, Il posa une main sur son épaule avant d'ouvrir l'armoire à pharmacie et y récupérer quelques cachets. Il tendit le tout à Jérémy qui venait à peine de relever, la tête de toilettes.

-Arnaud sors ! JE NE VEUX PAS QUE TU VOIS ÇA !
-C'est de ma faute si tu es dans cet état là, j'aurais jamais du mettre ce film. J'aurais du me douter que...
-T'y es pour rien ! C'est pas de ta faute si je suis une telle merde maintenant ! MAINTENANT DÉGAGE ! Le coupa Jérémy en tentant de le repousser vers la sortie.
-C'est hors de question que je te laisse me repousser, alors que je sais que tu as besoin de moi. Il m'a dit que tu tenterai de me faire fuir, mais ça ne marchera pas avec moi.  Je resterai là, même si tu ne veux plus de moi, je suis prèt à te laisser tout le temps que tu veux, mais je ne partirai pas. Je t'aime et sache que ce qui c'est passé n'y changera rien. Répondit Arnaud avec conviction, tout en tentant de forcer Jérémy a s'asseoir sur le rebord de la baignoire.
-« Il »« IL » T'AS DIT ÇA ! Qui ça ? Le sale type qui a décrété que j'étais apte a retourner vivre ici ! Le même qui a décidé que je n'étais plus assez mal pour rester chez les dingues, mais encore assez pour devoir le voir une fois par semaine ! Celui qui t'as dit qu'il fallait bien prendre garde, à ce que je me gave suffisamment de médocs pour ne plus rien ressentir ! Pour oublier ! Comme si je pouvais ! MAINTENANT TIRE TOI ! MOI JE NE T'AIME PLUS !
-Tu n'es qu'un menteur. Et de toute façon même si c'était le cas, je continuerai de t'aimer pour deux. Viens s'il te plaît, et prend ce que je te donne, je te jure que c'est pour t'aider à te détendre. Sinon tu ne vas pas fermer l'oeil de la nuit. Viens dans mes bras mon ange.

Jérémy pris ses cachets rapidement tentant en même temps de camoufler les larmes qui commençaient a rouler sur ses joues à l'aide de sa main gauche. Des que ce fut fait, il se rua dans les bras d'Arnaud et nicha son visage dans le cou de celui-ci.

-Je suis désolé Arnaud, désolé de te faire subir tout ça.
-J'aimerai juste que tu te sentes mieux mon ange, que tu arrives enfin à reprendre pied tout doucement. Je ne te demande pas de tourner la page, je sais que c'est impossible de te demander ça maintenant. Viens je vais t'emmener te coucher. Mais je voudrais que tu m'en parles, savoir ce que tu as vécu. Pour mieux t'aider.
-Je ne peux pas. Accompagne moi au lit s'il te plaît.

Une fois dans la chambre, ils se couchèrent l'un à côté de l'autre. Arnaud passa son bras le long du dos de Jérémy et frola une marque située dans le bas du dos de celui-ci.

-N'y touche pas, s'il te plaît.
-Désolé je n'ai pas fait exprès, je t'aime mon ange.

Arnaud ne reçu pas de réponse a cette déclaration, et n'en fut pas surpris. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas entendu ces trois mots sortir de la bouche de son fiancé. Cela lui faisait mal, mais il ne voulait pas forcer les choses, de peur de se retrouver face à une crise de colère. Elles étaient suffisamment nombreuses comme ça, sans qu'il ne se mette à les provoquer. Il déposa un léger baiser sur les lèvres de Jérémy avant de partir lui aussi au pays des songes.

 


Bon voilà le prologue de ma fic Tel un chien. Je vous mettrais sur cet article les liens pour les chapitres suivants.

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11 août 2013

Incendié volontaire

Les personnages de cette série ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété exclusive de leurs créateurs. Je ne tire aucun bénéfice de leur mise en situation dans mes fictions.
Je ne connais pas les personnes et je ne sais rien de leur vie. Je me contente de les mettre en scène dans une fiction, sans en tirer aucune rémunération.



Incendié volontaire       NCIS   Dinozzo/Gibbs    NC17 (Death fic)



Ses gestes s'étaient fait tout seul. Son esprit s'était mis sur pause, à partir du moment où, il était entré dans sa voiture. Il n'avait jamais conduit aussi lentement. Une fausse image de tranquillité. Toutes les personnes qu'il côtoyait depuis ces années, auraient pu vous le confirmer sans problème.

Maintenant ses yeux ne faisaient que fixer sa dernière œuvre. Car c'était comme ça qu'il le voyait, une œuvre, tourner la page encore une fois, laisser ses nerfs prendre le contrôle. Et encore une fois perdre son sang-froid tout en ne faisant rien pour échapper aux conséquences. Des mois de travail, le seul moment, où il pouvait s'échapper et partir se réfugier dans un monde qui n'appartenait qu'à lui. Il souhaitait à présent fuir, oublier ces dernières heures, ne plus penser à cet homme qui, avait prouvé à son cœur, qu'il n'était pas condamné à vivre sans amour, enchaînant les mariages chaotiques.

Non, le destin lui avait permis d'aimer une autre personne, même si à présent, il savait que jamais ces sentiments ne seraient réciproques. Il se sentait trahi, mais pas par son collègue, non, c'était la vie qui l'avait trahit. Elle l'avait fait espérer, pour mieux le détruire. Et maintenant il était assis sur les marches de l'escalier descendant à sa cave. Il voyait son visage, ou plutôt, il l'imaginait, à travers les flammes qui ravageaient ce qui, aurait été un bateau dans quelques temps. Sa pulsion l'avait poussé à mettre le feu à tant d'heures passées et tant d'amour déversé dans du bois. Bois qu’il avait choyé, tout comme il aurait aimé le faire avec son Italien. Il avait donné son affection à son bateau ne pouvant pas le faire avec l'élu de son cœur.

Il était devenu plus humain, plus agréable et moins brusque ses derniers temps au travail. Il s'était tout simplement ramolli. Il s'était mis à attendre les moments d'égarement de son subordonné. Moments qui lui permettaient alors d'entrer en contact avec lui, même si ce n'était que pour apposer sa marque sur le haut du crâne de Tony. Encore une habitude qu'il allait devoir perdre. Ne plus l'appeler par son prénom, revenir à un « Dinozzo » clair lorsque ses pensées dériverai vers son cadet. Changer pour reprendre une appellation plus conventionnelle, qui ne laisserai place qu'à une relation patron / employé. Rien d'autre, juste le travail. Plus de sentiments qui pourraient paraître déplacés dans ce genre de situation.

Et pourtant, la vie de l'équipe ne serait plus jamais la même. Cette fichue règle numéro 12, « ne jamais fréquenter un collègue », Tony l'avait bafouée lui même ; Alors que, c'était une des rares choses qui empêchaient Gibbs de devenir fou. Ne pas respecter une de ses propres règles lui était quelque chose d'inconcevable. Mettre un règlement en place pour ne pas le suivre à la lettre par la suite était une chose illogique. Et si il y avait bien une chose qu'il avait gardé en lui depuis l'époque ou il était dans la Marine, c'était le besoin d'avoir une logique constante dans sa vie. Mais Tony n'avait eu aucun remords à l'idée de briser une partie de ce règlement, qui avait assuré la survie des membres de l'équipe depuis tant d'années.

FlachBack

Il s'était levé pour lui rendre son rapport. Ducky et Mr Palmer étaient en train de franchir la porte de l'ascenseur. Leur journée était terminée et ils passaient devant les bureaux de l'équipe par automatisme. Après leurs avoir souhaité un bon week end, Ducky prit le chemin qui le mènerait hors des locaux de l'agence.

-Ducky, est ce que tu pourrais encore rester avec nous quelques instants ? J'aimerai faire part d'une grande nouvelle à toute l'équipe et en profiter pour vous inviter à aller boire un verre. Je n'en ai pas pour longtemps, et notre journée est  quasiment terminée elle aussi. Enfin si le patron ne voit pas de raison de nous garder ce soir. Lanca Tony, tout en regardant son patron avec un regard rieur.
-Dinozzo n'abuse pas. Sinon, je pourrais être tenté de te trouver un place dans l'équipe de nuit. Répondit Gibbs du tac au tac en récupérant le rapport qui était resté dans les mains de Dinozzo.
-Mon cher Anthony je vais rester avec vous quelques instants, et j'accepte également ton invitation. Mais je peux également te dire que si je me trouvais dans ta situation, je ne jouerai pas trop longtemps de cette façon avec Jethro. Toi et moi savons parfaitement, qu'il n'aurait aucun problème avec le fait de mettre cette menace peu voilée en application. Répondit Ducky, tout en commençant à fermer sa veste.
-Oui, et il serait bien dommage que je l'énerve maintenant ; Pas avant de lui avoir demandé d'être mon témoin. Oups je l'ai fait ! Chérie, j'espère que je ne l'ai pas mis en colère et qu'il acceptera quand même !

Tony avait prononcé cette dernière phrase tout en attrapant la main de Ziva qui venait de s'approcher de lui sans que quiconque ne s'en aperçoive. Son surnom de « Ninja » était bien mérité. Et Tony venait de poser ses lèvres sur celles de l'israélienne sous le regard médusé de Gibbs.

Celui-ci n'avait pas bougé d'un cil depuis que l'italien lui avait adressé cette question. Être le témoin de Tony, cela signifiait que celui ci allait devenir inaccessible. Enfin encore plus qu'il ne l'était déjà. Avant que Gibbs n'ait eu le temps de se demander qui lui volait son collègue, il vit Ziva se faire embrasser par ses lèvres qui le faisait tant rêver.

Le jeune homme venait avec cette proposition, qui aurait due être un honneur pour celui à qui elle était faite, de briser le cœur de l'ex-Marine.

Gibbs ne pouvant plus rester dans cette pièce entouré de personnes qui ne regardaient plus que lui, attendant tout la réponse, certainement positive qui allait sortir de sa bouche. Il ne pouvait pas dire oui ! Une fois n'est pas coutume, la seule solution qui s'offrit à lui, fut la fuite. En passant devant Ducky, il sentit la main de celui-ci se poser sur son épaule. Non pas dans le but de le retenir mais uniquement pour lui faire comprendre que toute sa compassion allait vers lui. Son ami avec donc tout comprit. Et peut être depuis déjà quelques années, cela n'aurait pas été étonnant quand on connaissait le phénomène qu'était le docteur Mallard.

Une fois arrivé à sa voiture, il avait senti son téléphone vibrer. Le nom du légiste ainsi que son numéro étaient apparus sur le petit écran. Il l'appelait, certainement pour discuter des raisons de son départ précipité. Mais parler de ses sentiments était certainement une des dernières choses que pouvait faire Gibbs à cet instant.

Il était rentré chez lui et avait mis le feu à son bateau, la lueur des flammes rendant les larmes, coulant sur ces joues, brillantes. Assit sur les marches de son escalier, un bouteille de bourbon entre les mains, il regardait fixement les flammes. Espérant que ce spectacle hypnotisant lui permettrait d'oublier les derniers évènements de cette journée de travail.

Il tendit la main vers ce qu'il restait de son bateau, rongé par les flammes. La fumée dégagée par le début d'incendie commençaient à l'asphyxier. Il avait envie de dormir. Dormir pour que demain soit une journée dans un monde nouveau où Tony n'aurait jamais rencontré Ziva. Se reposer, bercé par ces lueurs orangées projetées sur les murs et le plafond de cette cave. Il laissa ses yeux, avant de le rouvrir très rapidement. S'endormir ici, serait du suicide.Mais lorsqu'il avait fermé les yeux il avait vu le visage de sa Némésis lui sourire.

Peut être que ce n'était pas la mort qu'il l'attendait s'il fermait les yeux ? Peut être juste un monde ou il pourrait vivre son amour avec Anthony. Un amour réciproque, sans obstacle. Dormis pour rejoindre l'être aimé. Pas un suicide juste un voyage, un départ pour un monde ou sa vie serait plus douce.

C'était décidé, il partait, fermait les yeux pour rejoindre cet endroit ou il serait de nouveau heureux,



FIN

 

Un petit Tibbs, mon premier pour être franche. D'où le côté franchement pas terrible de cet OS (très petit OS mais qui aurait du être encore bien plus court normalement.

Dois je continuer à me lâcher sur ce pairing, quitte à leur écrire de belles histoires qui se finissent bien (je vous vois, là bas les septiques. Je sais faire des Happy End ! *se référer au précédent post*

Bon en tout cas j'attends cos avs avec impatience, car une critique peut tujours me faire progresser.

Câlintouffement

Doki


 

10 août 2013

Réveil en fanfare

Ces personnes ne m'appartiennent pas et je ne prétend pas connaitre leur vie . cette histoire est une fiction. je ne retire aucune rénumération financière suite à mes écrits.
 
 
Réveil en fanfare       ARMY G
 
 

PdV Arnaud Tsamere

Je regarde la masse qui s'est formée sur mon lit. Une grosse bosse recouverte par une couette et qui ronfle. Mes yeux dérivent vers le réveil, il est déjà onze heures du matin. Une heure à laquelle la plupart des gens sont déjà debout et bien actifs. Toi ce n'est pas ton cas, car je le sais, c'est toi Jérémy Ferrari, qui te planque sous cette couette. Cela fait maintenant une heure, que je suis prêt et que j'attends patiemment que tu te décides à te lever.

J'ai beau savoir que cet acte va avoir des effets désastreux sur ton comportement tout le reste de la journée, je me dirige vers la fenêtre à pas feutrés. Je jette un dernier regard vers le lit et j'ouvre les rideaux en criant :

-Bonjour tout le monde !

La masse bouge...mais rien de plus. Je saute sur le lit et je commence à chatouiller mon homme à travers la couette.

-Va crever Tsamere !
-Chéri, il faut que tu te lèves.
-Barre toi, laisse moi dormir encore une heure. Je suis naze.
-Personne ne t'as forcé à jouer à Word or Warcraft jusqu'à trois heures du matin. Maintenant tu te motives et tu lèves ton magnifique derrière de notre lit.

Pas de réponse, je vais donc devoir passer au plan B. Je sors de la chambre et me dirige vers la cuisine pour y récupérer un saladier. En me retournant, je vois le chien rentrer dans la chambre et sauter sur le lit. Si je n'arrive pas à faire se lever mon homme par mes propres moyens, cet animal pourrais peut être me venir en aide dans le cadre d'une solution de dernier recours. Je rempli le saladier et retourne dans la chambre. Je pose le saladier sur la commode et me dirige vers le lit. Je prend les couvertures et les retire du lit d'un coup sec. Réveiller Jérémy, oui. Tremper les couvertures, non. Mon homme se recroqueville sur lui même avec un gémissement qui me donne l'impression que la lumière et le contact à l'air libre l'ont agressé. Je saisis mon saladier et en jette le contenu sur Jérémy. Sa réaction ne se fait pas attendre longtemps.

-AAAAAAAAHHHH Espèce de ... JE VAIS TE TUER !!!!!

Le chien grimpe sur le lit et commence à lecher le visage de son maître. Jérémy le regarde avec un air surpris et le repousse doucement. Le chien n'a de cesse de revenir à la charge, mon homme décide donc de le prendre entre ses bras tandis qu'il s'assoie sur un coin du lit. Son regard croise le mien et j'avoue qu'il me fait froid dans le dos.

-Te plains pas, j'ai essayé de te réveiller en douceur. C'est de ta faute, si j'ai du en arriver là.
-De MA faute ! Me prend pas pour un idiot, me laisser dormir ne t'aurais pas tué !
-On ne se voit pas souvent avec le boulot, et ce week end on est censé le passer ensemble. En amoureux.
-Et on a fait quoi pour l'instant ?
-On a mangé devant la télé, fait l'amour et ensuite tu t'es mis en « mode crevard »
-C'est même pas vrai.
-Bien sur que si mais si tu prépare en moins de trente minutes, on va peut être pouvoir reprendre notre programme. Et sort ton chien, il n'attend que ça.

Tu jettes un petit coup d'oeil eu chien et relève la tête rapidement avant que je ne ressorte de la pièce.

-Arnaud, je t'aime.
-Moi aussi, je t'aime mon amour.

Je me penche vers toi pour t'embrasser langoureusement avant de partir dans le cuisine, te préparer ton café.

PdV Jérémy Ferrari

-Bonjour tout le monde !

Mais qui est ce fou qui se permet de me réveiller ? Enfin, je demande alors que je connais parfaitement la réponse a cette question. Je ne connais qu'une seule personne, qui pourrait être suffisamment inconscient pour me réveiller de la sorte. Enfin non, j'en connais deux, mais puisque ma mère n'a aucune raison d'être dans mon appartement, mon choix se tourne directement vers l'idiot qui partage ma vie. Et puis, qui d'autre aurait pu rentrer dans notre chambre ? Personne. Je vais dormir encore quelques petites heures et ensuite je lui ferais comprendre qu'on ne réveille pas Monsieur Jérémy Ferrari sans s'attendre à de lourdes conséquences.

Tiens, le lit viens de sursauter. Ne me dites pas que...Oh la petite vermine ! Je sens ses mains me chatouiller vigoureusement. Il va trop loin. C'est donc trop lui demander, que de bien vouloir profiter de mon week end pour me reposer un peu. J'en ai marre, je vais hausser un peu la voix et il va bien comprendre que ce n'est pas le moment.

-Va crever Tsamere !
-Chéri, il faut que tu te lèves.

Nia nia nia, si il croit pouvoir m'avoir avec des mots doux, il se met le doigt dans l'oeil. C'est décidé aujourd'hui, je dors ! Je bosse sans cesse depuis des mois, ce n'est pas pour me lever au aurores, lorsque j'ai quelques jours de tranquillité.

-Barre toi, laisse moi dormir encore une heure. Je suis naze. Dis-je avec une voix ensommeillée au maximum, dans l'espoir de l'attendrir un peu.
-Personne ne t'as forcé à jouer à Word or Warcraft jusqu'à trois heures du matin. Maintenant tu te motives et tu lèves ton magnifique derrière de notre lit.

Si il croit m'avoir comme ça, il se met le doigt dans l'oeil. Surtout que le derrière en question, il a encore mal à cause des galipettes d'hier soir. J'entends la porte s'ouvrir, et je sent des petits mouvements sur le lit. Voilà un Arnaud pars et l'autre débarque. Heureusement, la version chien est beaucoup moins énervante.

Qu'est ce qui vient de se passer ? Les couvertures volent et la lumière du jour m'atteins de plein fouet. Mon corps dans un réflexe se met en position foetale et un léger gémissement passe la barrière de mes lèvres, sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit. Alors que je me dit que les choses sont allées bien trop loin, de l'eau glacée m'arrive dessus. Je suis gelé et ne comprend pas ce qui vient de m'arriver. Je lève les yeux et je croise le regard de l'homme qui partage ma vie depuis presque deux ans. Ma bouche s'ouvre et laisse s'échapper un véritable cri de surprise et de frustration.

-AAAAAAAAHHHH Espèce de ... JE VAIS TE TUER !!!!!

Je ne trouve même pas de mots pour décrire ce que représente Arnaud a cet instant pour moi. Et soudain le chien viens se poser juste à côté de moi et commence à me lécher le visage avec sa toute petite langue humide et tiède. Je le regarde et essaie de le repousser, mais le chiot reviens sans cesse à la charge. Je le prend dans mes bras pour  qu'il se calme et m'assied sur le rebord du lit. Je lève la tête vars Arnaud et lui offre le regard le plus assassin qui est à ma disposition. Si avec ça il ne comprend pas que je lui en veux, et qu'il vaux mieux me laisser tranquille le temps que je me calme, c'est qu'il est vraiment idiot.

-Te plains pas, j'ai essayé de te réveiller en douceur. C'est de ta faute, si j'ai du en arriver là.

Alors là, c'est du grand n'importe quoi ! Personne ne lui a demandé de m'empêcher de me reposer. Il est l'unique fautif.

-De MA faute ! Me prend pas pour un idiot, me laisser dormir ne t'aurais pas tué !
-On ne se voit pas souvent avec le boulot, et ce week end on est censé le passer ensemble. En amoureux.
-Et on a fait quoi pour l'instant ?
-On a mangé devant la télé, fait l'amour et ensuite tu t'es mis en « mode crevard »
-C'est même pas vrai.

Je relève les yeux vers Arnaud, je ne me suis même pas rendu compte que mon regard était descendu au fur et à mesure qu'il m'expliquait que mon comportement avait été loin d'être romantique et agréable. Je peux lire dans ses yeux de la déception, je m'en veux terriblement d'avoir fait naître ce sentiment en lui. Je suis prêt à tout pour ne plus jamais le voir comme ça.

-Bien sur que si, mais si tu prépare en moins de trente minutes, on va peut être pouvoir reprendre notre programme. Et sort ton chien, il n'attend que ça.

Je regarde rapidement Arnaud le chien, mais relève la tête assez vite pour pouvoir te dire quelques mots avant que tu n'ais quitté la pièce.

-Arnaud, je t'aime.
-Moi aussi, je t'aime mon amour.

Tu te penche alors vers moi et m'embrasse amoureusement. A travers ce baiser, je comprend que tu m'as pardonné mon comportement. Nous nous détachons lentement l'un de l'autre et tu sors de la chambre. Je sens alors le chien me lécher le menton. Je le regarde et lance avec le sourire.

-Si je suis un crevard, tu es quoi toi ?

PdV Arnaud le chien

Lit avec les maîtres
Croquettes
Canapé
Boule de poils
Aboyer
Homme grand
Lit avec Homme cheveux
Voler avec couvertures
Eau
Soif
Bisous
Câlins
Bisous
Promenade avec Homme cheveux
Pipi




FIN

 

 

Un petit texte tout gentil, tout léger ou vous pourrez remarquer grâce à cette fin qu'en effet l'auteur a perdu la plupart de ses neurones depuis déjà bien longtemps.

C'est aussi la première apparition d'Arnaud le chien sur ce tout nouveau blog. *groupe qui parle* "Bonjour Arnaud le chien."

En espérant que ça vous aura plu, et n'oublier pas de laisser un petit avis ne serait ce que pour aider l'auteur à s'améliorer.

Câlintouffement

Doki

10 août 2013

Tout est fini.

Ces personnes ne m'appartiennent pas et je ne prétend pas connaitre leur vie . cette histoire est une fiction. je ne retire aucune rénumération financière suite à mes écrits.

Tout est fini.                   ARMY . PG13


Il n'avait pas pu partir. Les remords et la culpabilité le rongeaient depuis cette soirée monstrueuse. Cela l'aurait tué si sa condition l'avait permit. Mais malheureusement, il ne pouvait pas le suivre. En envoyant son diable au paradis, il avait fait de son existence un enfer. Il avait assisté à la découverte du corps de Jérémy par Florent, le lendemain au milieu de l'après midi. Une odeur de mort était  présente dans la pièce et des mouches avait déjà élu domicile dans les plaies sanglantes, qu'il avait laissé sur le corps meurtri de son amour.

Il avait assisté par la suite à l'arrivée de la police, il avait vu des hommes mettre son défunt fiancé dans une housse en plastique. Il les avait vu refermer les yeux chocolat qu'il avait tant chéri. On pouvait encore distinguer la peur et la douleur dans son regard. Il aurait tant aimé pouvoir le garder avec lui. Mais il s'était rendu compte que les mutilations qu'il avait infligé au corps de Jérémy, le forceraient à rester dépendant d'une autre personne éternellement. Chose que son amour n'aurait jamais pu accepter. Dans sa rage, il avait détruit son fiancé. Jérémy ne lui aurait jamais pardonné d'avoir ainsi violé son corps et ravagé son âme.

Il avait suffit quelques secondes pour mettre fin à deux années de précautions. Deux années, ou il avait réapprit à être humain tout ça pour ne pas brusquer Jérémy et ainsi empêcher qu'il découvre son secret de façon prématurée. Et tout avait basculé, un soir à la sortie d'une de ces représentations. Il avait tout de suite senti le regard brûlant de son amour sur son dos. Il avait comprit à ce moment que leur relation ne serait plus jamais là même. Tout avait été brisé à cet instant.

Il avait paniqué en ne voyant pas Jérémy rentrer ce soir là. Comme si, il avait eu l'espoir que celui-ci arrive à la maison la bouche en cœur comme si rien ne s'était passé. Il avait faillit dans la mission qu'il s'était donné :  le protéger. Et pire encore, c'était lui qui avait causé sa perte. Il avait torturé le corps et brisé l'esprit de son diable sous l'effet de sa peur de le perdre et l'adrénaline. C'était là, qu'était toute l'ironie de l'histoire : Sa peur de perdre son amant avait justement mis fin au jours de celui-ci.

Maintenant il était dans le cimetière, attendant le moment ou on enfermerait le corps de Jérémy à jamais. Quelques heures seulement après avoir assisté au funérailles de son ami Victor. Ami dont il avait lâchement brisé la nuque une fois qu'il avait découvert le plan que Jérémy avait mis en place derrière son dos. Un ami qui encore une fois était tombé face à sa rage, même si il n'arrivait pas a regretter la mort de celui-ci. Artus l'avait trahit en acceptant son fiancé sous son toit. Il avait payé. Les remords et la culpabilité étaient des sentiments qu'il ne s'autorisait qu'envers ce qu'il avait fait à son amour.

Mais à présent, son existence qui avait été plate si longtemps allait devenir infernale. Jérémy avait été une étoile filante de le ciel obscure de ces huit siècles de vie. De toute les personnes qu'il avait vu tomber à terre, celle-ci était la première qui lui avait fait se rappeler que l'humanité n'était pas totalement mauvaise. Et maintenant celui qui avait si longtemps détenu son cœur, était bloqué dans une boite en bois noir et descendait au fond d'un fosse. Et lui Arnaud Tsedri, né Àlmos Talmorian observait ce spectacle caché dans un arbre, loin des regards de ceux qu'il avait accepté comme ses amis. Ils se doutait que son absence était un aveu. Mais, encore leur faudrait-il des preuves.

Il savait ce qu'il allait faire à présent. Se terrer dans un coin, comme il l'avait si souvent fait. Y rester pour ne revenir que lorsque son esprit et son corps auraient suffisamment été ravagés par la folie et la solitude. Il ne voulait plus se souvenir. Il voulait seulement effacer ce qu'il avait a fait à Jérémy et parvenir a s'oublier lui même.

 

FIN


Voici la suite de l'OS précédement posté "Et tout s'arrête..." Un petit Drabble écrit dans le but de supprimer la frustration que je m'étais créé suite à la fin de l'OS en question.

En espérant qu'il vous plaira.

Câlintouffement

Doki

10 août 2013

Et tout s'arrête...

 

Ces personnes ne m'appartiennent pas et je ne prétend pas connaitre leur vie . cette histoire est une fiction. je ne retire aucune rénumération financière suite à mes écrits.

 

Et tout s'arrête...       ARMY    NC 17
 



Cela faisait deux ans qu'ils étaient ensemble. Et presque autant qu'ils partageaient le même appartement. Comment avait-il fait pour ne rien voir durant tout ce temps ? Finalement le dicton « l'amour rend aveugle », était peut-être vrai.

Qu'est ce qui pouvait être pire que de se rendre compte, que l'homme que vous aimez, vous ment depuis le début ? Il aurait préféré lui découvrir une femme et des enfants, plutôt que devoir s'en aller un jour du domicile conjugal, pour une raison aussi improbable que celle qui l'avait poussé à rompre. Enfin, pouvait-on appeler ce qui s'était passé une rupture ? Non, une rupture implique que les deux personnes soient au courant de la séparation. Dans le cas présent, Jérémy avait fuit le domicile, sans laisser d'adresse, ni de numéro de téléphone. Lui qui se pensait courageux, avait décidé de fuir son fiancé au plus vite lorsqu'il avait découvert le pot-aux-roses. Il n'avait pas osé donner les raisons de son absence et de son comportement aux autres humoristes de la bande. Il préférait se dire que si Arnaud ne s'en était pas encore pris a eux, celui-ci ne le ferait probablement jamais.

Mais ce soir, il devait rentrer chez lui. En effet, il était parti précipitamment, n'emportant avec lui, qu'un T-shirt et un jean. Il s'était réfugié, chez Artus, se doutant que jamais Arnaud ne penserait le trouver ici. Son hôte et lui ne faisant pas vraiment la même corpulence, passer récupérer des affaires était très vite devenu une nécessité. Il angoissait beaucoup a l'idée de tomber sur Arnaud, c'est pour cela qu'il avait demandé à Artus de l'occuper. Il espérait que son ex n'aurait pas changé de comportement et qu'il ne refuserait pas d'apporter son aide pour un sketch. Le plan était simple, il devait rentrer, remplir un sac avec ses affaires et repartir aussitôt, Son cœur lui disait, de laisser un mot pour expliquer les raisons de son départ, mais au fond de lui, il refusait de se justifier. Après tout, c'était de la faute d'Arnaud. Il l'avait trahi et devait en subir les conséquences.

En arrivant devant la porte de l'appartement, il découvrit qu'elle était fermée à clé. Il laissa s'échapper un soupir de soulagement. En effet, cela signifiait qu'Arnaud était absent. Il sorti sa clé de sa poche et l'introduisit dans la serrure, Il la fit tourner jusqu'à entendre un léger déclic, il poussa doucement la poignée en respirant un grand coup pour se donner du courage. Jérémy entra dans le logement et se retourna pour fermer la porte. À ce moment là, il senti une main lui empoigner l'épaule et l'éloigner de la sortie. La porte se referma et le bruit d'une clé qu'on cassait retenti dans tout le salon. Il comprit alors, qu'il était pris au piège.

-Bonsoir, mon amour. C'est à cette heure là que tu rentres ?

La lumière s'alluma. Arnaud se tenait devant lui, avec dans le regard, la même expression que celle qu'il avait le jour où Jérémy avait découvert sa véritable nature.

-Arnaud ! Qu'est ce que tu fais ici ? Tu ne devrais pas être là !
-Oui, je devais voir Artus, mais il a eu comment dire...un empêchement.
-Tu mens ! Je l'ai eu au téléphone il y a une demie-heure, il m'a dit qu'il t'attendais.
-Oh oui, il m'attendait et il sentait bon la peur. D'ailleurs, je pense qu'il ne voudra plus jamais te rendre service. Non, « vouloir » n'est pas le bon terme, « pouvoir » conviendrait mieux dans son cas.
-Tu as osé t'en prendre à lui ! Alors, que c'est un de tes amis. Tu n'est qu'un monstre !
-Jérémy, c'est toi le monstre. Tu l'as envoyé alors que tu savais parfaitement de quoi je suis capable. Tu as découvert mon secret, et je peux te dire que je ne compte pas prendre le risque que tu divulgues ce que tu as vu.
-Je ne compte rien dire, tout le monde découvrira ce que tu es, lorsqu'ils trouveront les cadavres. Tu ne me forceras pas à t'obéir. C'est fini entre nous, plus jamais tu ne me reverras.
-Parce que tu crois pouvoir m'échapper ! Ta crédulité me ferait presque rire. Comme si j'étais bête au point de laisser des traces de mon passage, en huit cent ans j'ai appris à protéger mes arrières.Tu es à moi, et rien ni personne ne m'empêchera de te garder.

Sur ces quelques mots, Arnaud s'approcha de Jérémy avec une démarche féline. Le pauvre homme se retrouva malgré lui, coincé dans un coin de la pièce. Arnaud passa une main autour du cou de Jérémy et se mit à l'étrangler tout doucement. Il prenait son temps, pour faire comprendre à son fiancé que ce n'était pas de simples menaces en l'air. On pouvait voir de la panique et de la peur dans les yeux du plus jeune. Il cherchait désespérement une issue et doutait de plus en plus de pouvoir ressortir un jour de l'appartement.

Brusquement Arnaud lâcha prise et passa sa main sous les yeux de Jérémy. Des griffes étaient à présent bien visibles au bout des doigts de l'homme.

-Tu es bien agité, mon amour. Ne t'inquiète pas, je vais t'aider a te détendre. Ce qui est beau, c'est que malgré tout ce qui a été écris où dit sur mon espèce, la plupart de vos informations sont erronées où incomplètes. Je dégage un venin qui fait office de sédatif naturel. Mes griffes en sont entièrement recouvertes. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer.

Ces quelques mots firent réagir Jérémy. Une poussée d'adrénaline lui donna la force de repousser Arnaud. Il courra en direction de la porte. Il n'eut pas le temps de faire deux mètres que déjà Arnaud le rattrapait. Il senti une main sur son épaule et fut tiré en arrière avant même de pouvoir réagir. Arnaud le coinça entre ses bras et lui murmura quelques mots a l'oreille,

-Si tu préférais la manière forte, il fallait me le dire tout de suite. Nous aurions gagné du temps.

Il traîna sa proie a travers la pièce jusqu'à au moment où ils arrivèrent devant la table basse. Il donna un coup de pied derrière les genoux de Jérémy, ce qui força celui si à s'agenouiller. Il tira les cheveux de Jérémy, et lui fit lever la tête pour que leurs regards se croisent. Le jeune homme avait laissé s'échapper quelques larmes, il comprit tout de suite ce qui allait lui arriver en voyant le visage de l'homme qui l'avait mis dans cette position qui le rendait si vulnérable. Il n'y avait plus une trace d'humanité dans les traits du visage d'Arnaud, juste de la haine. Mais également du plaisir. Comme si le fait de brutaliser l'homme, avec qui il avait fait tant de projets lui apportait de la joie. Voir ses émotions dans le visage d'Arnaud lui brisait le cœur. Au fond de lui il aimait toujours Arnaud, et ce quelques soient les horreurs que celui-ci avait pu commettre.

-Arnaud, je t'en prie laisse moi partir.

L'intéressé parti dans un fou rire effrayant, ce qui fit frissonner Jérémy. Il écrasa ses lèvres sur celles de sa victime, tira une dernière fois sur les cheveux de celle-ci, et envoya la tête s'écraser contre la table. Il lâcha totalement sa prise et Jérémy tomba assommé sur le sol. Il prit le corps dans ses bras et l'emmena dans leur chambre.

Dès qu'il fut entré dans la pièce, il déposa doucement Jérémy sur le sol et l'adossa à l'armoire. Il fit le tour du lit et retira les couvertures en les ramenant au pied du lit. Il revint rapidement près de Jérémy et le prit dans ces bras, de la même façon qu'il l'aurait fait, s'il avait été une jeune fille fragile. Il le déposa au centre du lit et commença à le dénuder avec des gestes doux. Un fois que ce fut fait, il le cala dans ses bras et plongea son visage dans ses cheveux. Il resta une bonne heure ainsi posé à respirer l'odeur de Jérémy. Il pensait à ce qui aurait pu arriver si son amant n'avait pas découvert son secret. Aux moments, qu'ils auraient continué de partager ensemble, au jour ou il aurait expliqué ce qu'il était réellement à son amant. Aux mots, qu'il aurait pris le temps de choisir pour ne pas l'effrayer. C'est sur cette pensée, qu'il sortit de la chambre après avoir pris le temps de border confortablement l'homme qu'il aimait. Mais à présent c'était trop tard, et dans quelques heures il devrait régler ce problème, car il ne pouvait pas laisser Jérémy s'éloigner de lui, comme il l'avait fait ces derniers jours.

Jérémy se réveilla avec une douleur vive au niveau du crâne. Il n'osait pas ouvrir les yeux de peur que cette affreuse douleur n'augmente. Il redoutait également ce qui se passerait lorsqu'Arnaud se rendrait compte qu'il était revenu à lui. Il ouvrit tout de même les yeux après quelques instants, et chercha un moyen de se repérer dans la pièce. Il vit l'heure s'afficher sur l'écran du radio-réveil et découvrit qu'il était deux heures du matin passé. Cela faisait plus de six heures qu'il était entré dans l'appartement. Il remarqua également qu'il était nu, et couché dans le lit qu'il avait partagé pendant ces deux dernières années avec celui qu'il croyait être son âme-sœur.

Alors qu'il commençait à essayer de se lever, la porte s'entrouvrit et Arnaud entra dans la pièce. Avant que Jérémy n'ait eu le temps de réagir, les couvertures qui le recouvraient avaient disparues, et Arnaud s'était installé à califourchon sur lui.

-Alors mon amour, bien dormi ? Comme tu n'as pas l'air de bien accepter ma condition, je crois que nous allons nous dire adieu ce soir. Te connaître aura été un vrai plaisir !
-Arnaud, qu'est ce que tu ...Mmmmmrrrppphhh

Une main venait de se poser sur la bouche de Jérémy l'empêchant ainsi de s'exprimer.

-Je suis désolé, mais t'entendre hurler serait trop dur pour moi. Car, je peux te le dire, ce soir tu vas hurler.

Jérémy tenta de se débattre en entendant ces mots qui avaient été dit avec une voix tellement calme, que cela les rendait encore plus menaçants.Alors que Jérémy angoissait de plus en plus, Arnaud le retourna d'un geste vif. Il sentit alors une main écarter ses fesses, et le sexe du vampire faire pression contre son intimité. Comprenant ce qui allait se passer, il tenta de fuir l'emprise de son assaillant. Mais ceci n'était pas du goût d'Arnaud, il fit pression sur la jambe gauche de Jérémy, jusqu'à ce que plusieurs craquements sinistres se fassent entendre. Un hurlement inhumain passa alors la barrière des lèvres de Jérémy. Un hurlement qui fut tout de suite reprit par un second, au moment où Arnaud, le pénétra d'une forte poussée.

Rapidement Arnaud commença à faire de violents va et viens. Il ne se préoccupait plus du plaisir de son partenaire. Au contraire, il faisait passer dans son acte, toute la rage qu'il éprouvait à l'idée que son secret ait été découvert par un vulgaire humain. Du sang commençait à s'écouler de l'anus de Jérémy, et celui-ci pleurait, à présent sans retenue. De toute façon il n'avait rien à cacher, et il refusait de camoufler ce qu'il ressentait, alors qu'il se doutait qu'il vivait ici ses derniers instants.Il réussit à se dégager de la main qui lui obstruait la bouche, et tenta de parler à celui qui le martyrisait.

-Arnaud...Laisse moi partir, je ne dirais rien....pitié. AAAAAAAAAAHHHHHH !!!!

Arnaud venait de donner un coup plus fort que les autres dans l'espoir de le faire taire, tout le corps de son fiancé se tendit d'un seul coup, tellement la douleur avait été transcendante. Dans un dernier espoir d'échapper à son destin, Jérémy se mit à essayer de ramper, malgré la douleur foudroyante due à sa jambe broyée et à ce qu'Arnaud lui faisait subir. Mais le vampire ne fut pas de cet avis, il posa son coude dans le bas du dos de sa victime et appuya fortement, jusqu'à ce qu'un autre craquement se fit entendre. Tout le corps de Jérémy s'affaissa, il n'arrivait plus a bouger et ressentit une douleur, comme il n'avait jamais osé en imaginer.  Aucun son ne parvint a franchir la barrière de ses lèvres et ses larmes redoublèrent lorsqu'il comprit que ses jambes ne lui répondaient plus. C'en était finit de lui, plus jamais il ne reverrait la lumière du jour, et cette pièce où il avait vécu de si bons moments serait également celle dans laquelle il pousserait son dernier soupir. Une main lui écrasa le visage contre le matelas, ce qui eut pour effet d'étouffer ses sanglots pendant qu'Arnaud continuait sa besogne. Si Jérémy avait pu voir son visage à ce moment là, il aurait distingué des larmes de sang s'écouler des yeux de son amant.

Sous l'excitation du moment, Arnaud planta ses griffes dans les épaules de Jérémy. Le poison ne tarda pas à s'écouler à travers tout le corps du jeune homme. Il ne sentait même plus la douleur. Il comprit que son calvaire touchait à sa fin lorsqu' Arnaud se déversa dans son antre chaude en un dernier coup de reins dévastateur. Le vampire se retira de l'intimité de Jérémy, et retourna celui-ci précautionneusement. Il s'installa au dessus de lui et se pencha au dessus de son oreille. Un main passa dans les cheveux bruns du jeune homme qui ne réagissait plus. Arnaud déposa un baiser sur la tempe de Jérémy et prononça quelques phrases.

-Crois le ou pas, mais je suis désolé que les choses se soient passées de cette façon. Je ne voulais pas que tu découvres tout comme ça. Tu n'étais pas prêt à tout savoir. Je t'aime et tu seras toujours une partie de moi. Adieu....
-Je t'aime aussi....ne me tue pas je t'en supplie.

Arnaud embrassa Jérémy et rapidement une main se remit sur la bouche du jeune homme pour l'empêcher d'hurler. Le vampire lécha le cou de Jérémy et y planta les dents d'un coup sec. Le corps tout entier de Jérémy tressauta lorsque les dents d'Arnaud transpercèrent sa chair et sa carroride. Sans attendre Arnaud commença à aspirer avec avidité le sang de son fiancé. Le sang coulait le long du cou de la victime, et une tâche prenait tout doucement forme sur les draps blancs. Plus Arnaud se nourrissait de son sang, plus Jérémy se sentait bien. C'était comme s'endormir avec quelques grammes d'alcool dans le sang, il ne sentait plus son corps. Cette mort lui convenait presque. En effet, il partait avec l'homme de sa vie auprès de lui.

Soudainement Arnaud arrêta, il lécha le cou de sa victime pour le nettoyer et la regarda. Avec les années, il connaissait parfaitement le corps des humains. Se nourrir du sang d'un humain mort serait fatal pour lui. Jérémy avait les yeux écarquillés et tout son corps tremblait, du au choc causé par l'exsanguination qu'il venait de subir. Du sang sortait de la plaie à chaque fois que son cœur renvoyait le peu de sang qu'il lui restait à travers son corps. Arnaud prit le jeune homme entre ses bras et écouta tranquillement les derniers battements de cœur de son fiancé. Il s'endormit finalement avec cette mélodie en guise de berceuse. Demain, il devrait fuir Paris, mais cette nuit, il profiterait de ces derniers instants avec l'homme qui lui avait rappelé qu'il avait encore un cœur.
 


 
FIN

 

Premier texte posté sur ce nouveau blog :  "Et tout s'arrête..." Un texte qui avait déjà été posté sur mon ancien blog et qui est également présent sur ma page FF.net.

Texte ARMY  (Jérémy Ferrari et Arnaud Tsamere)

En espérant que cette nouvelle page vous plaira.

Câlintouffement.

Doki

 

 

IMG_8754

Merci à Clem's et son crayon (foncez vite liker sa page Facebook) qui avait fait ce dessin pour cette fiction lorsque je l'avais posté pour la première fois sur mon blog.

Si vous êtes tentés par le fait d'illustrer un de mes OS ou une de mes fics faites moi signe.

 

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